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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 18:30

26 septembre 2014

Dans certaines communes, les nouvelles activités périscolaires ne sont pas gratuites.

VRAI – La gratuité n'est pas inscrite dans la réglementation actuelle. La FCPE demande à ce qu'elle le soit. Actuellement, pour mettre en place les nouvelles activités périscolaires, les communes touchent une aide de l'Etat, ainsi qu'une aide de la CAF, sous certaines conditions. Le choix ou non de la gratuité des activités périscolaires relève souvent pour les communes d'une volonté politique, mais, de fait, sans la pérennisation des aides financières, ce choix sera rendu encore plus difficile pour certaines d'entre elles.

C'est d'ailleurs pourquoi la FCPE lance une pétition « Un financement pérenne pour trouver le bon rythme pour tous les enfants ! ». Vous pouvez la signer en ligne sur le site de la FCPE nationale.

 

La mise en place de la réforme des rythmes demande un réel effort à certaines communes.

VRAI - La mise en œuvre de cette réforme a représenté un véritable effort pour les communes. L'effort financier octroyé par l'État en abondant un fonds d'amorçage, ainsi qu'une aide spécifique des CAF avait d'ailleurs pour objectif d'encourager à proposer le meilleur pour les enfants. Ils sont aujourd'hui nombreux à bénéficier de ces activités éducatives. Pour autant, sans le fonds d'amorçage, certaines communes risquent de se trouver en difficulté pour financer les temps d'activités périscolaires. C'est d'ailleurs pourquoi la FCPE lance une pétition « Un financement pérenne pour trouver le bon rythme pour tous les enfants ! ». Vous pouvez la signer en ligne sur le site de la FCPE nationale.

 

Libérer le vendredi après-midi est une bonne idée.

FAUX – Cette organisation ne va pas dans le sens de l'intérêt de l'enfant. Libérer le vendredi après-midi sans avoir classe le samedi matin est une erreur car plus la coupure du week-end est longue, plus la reprise des apprentissages scolaires est difficile. De plus, cette configuration ne permet plus d'alléger les autres jours de la semaine qui, de fait, vont rester aussi chargés.

 

Les rythmes scolaires, cela concerne uniquement le premier degré.

FAUX - La FCPE et l'UNL (Union nationale lycéenne) réclament une réforme des rythmes scolaires dans le secondaire. Il est en effet indispensable de respecter un maximum de 6 heures de cours par jour en collège et en lycée, de garantir à tous une pause d'une heure et demi minimum durant la pause de midi et un total de 35 heures par semaine TTC (tous travaux compris).

 

Les grandes vacances ne sont-elles pas trop longues ? Ne faudrait-il pas revoir l'ensemble du calendrier scolaire sur l'année ?

VRAI – Il est nécessaire de penser à une organisation annuelle plus pertinente. Si nous voulons permettre aux élèves d'avoir des journées moins lourdes, pour leur donner les moyens de réussir, nous devons opérer une réorganisation du calendrier annuel. D'autant plus que nombre d'études mettent en évidence le facteur inégalitaire de la longue durée des vacances d'été : 3 millions d'enfants ne partent pas en vacances et la durée moyenne des congés d'été des Français est de deux à trois semaines... Enfin, la trop longue rupture du temps scolaire nuit à la continuité des apprentissages des enfants.

 

La pause de midi est un moment important pour l'enfant.

VRAI – La pause de midi, ou pause méridienne, est un véritable temps éducatif, où les bonnes habitudes alimentaires se prennent dès le plus jeune âge. Il faut pour cela que l'enfant soit accompagné par du personnel formé, dans des locaux calmes et bien conçus, avec le souci de la qualité alimentaire. C'est aussi un moment de faible vigilance. C'est pourquoi la FCPE exige une pause méridienne de 90 minutes minimum autant dans le primaire que dans le secondaire ! Penser une organisation des emplois du temps des élèves avec une pause méridienne allongée est le meilleur pour les enfants !

 

Avec la réforme des rythmes, le temps de l'enfant ne sera pas allégé, bien au contraire !

FAUX – De fait, certains enfants faisaient déjà des activités extrascolaires le soir ou le mercredi, qui n'étaient pas comptabilisées dans le temps hebdomadaire de l'enfant. Avec la réforme, des activités sont proposées pendant la journée et à tous les enfants. L'accès pour tous les élèves aux activités artistiques, culturelles et sportives marque la véritable démocratisation de ces pratiques. Par ailleurs, une journée moins chargée en apprentissages scolaires est une journée moins lourde et moins stressante. Et c'est bien l'objectif de la réforme des rythmes scolaires, mieux étaler les apprentissages scolaires dans le temps.

 

L'enfant apprend mieux le matin.

VRAI – Jusqu'à midi, l'attention de l'enfant augmente. Pour favoriser la réussite des élèves, les matinées doivent être réservées aux apprentissages scolaires (5 matins par semaine). Les heures de classe restantes sont à répartir les après-midi, le plus loin possible des repas.

 

Les enfants ne pourront plus faire d'activités extrascolaires le mercredi.

FAUX - Le souci de la FCPE est celui de l'emploi du temps de tous les enfants. Même s'il faut évidemment faire des compromis pour concilier les obligations familiales et professionnelles avec le respect des rythmes des enfants, c'est plutôt à la société de s'adapter aux besoins des enfants et non à eux de s'adapter à l'organisation de la société, surtout quand celle-ci s'est faite au jour le jour, sans réflexion réelle, en particulier sans réflexion sur les différents temps de l'enfant. Par ailleurs, rien n'empêche le report au samedi matin des activités extrascolaires du mercredi matin. Une majorité des parents étant disponibles, cela pourrait même permettre à un plus grand nombre d'enfants d'en bénéficier, questions financières mises à part.

 

Les enfants réussissent tout aussi bien avec la semaine de quatre jours.

FAUX – La semaine de quatre jours perturbe davantage les enfants, car ils subissent deux coupures dans leur rythme de vie et d'apprentissage : le jeudi matin reproduisant le même scénario que celui du lundi. Ils ont alors à deux reprises du mal à se réapproprier des comportements d'apprentissage. En outre, l'organisation sur quatre jours impose aux enfants six heures de classe par jour afin d'atteindre les heures hebdomadaires légales. Cette longueur excessive des journées perturbe encore plus les apprentissages pour des enfants de moins de huit ans et en particulier pour ceux qui sont les plus fragiles.

 

Il n'y a pas que les rythmes scolaires, le sommeil est tout aussi important.

VRAI – Le sommeil doit être régulier, avec des horaires de coucher les plus fixes possibles pour ne pas créer de décalage dans l'horloge biologique de l'enfant et en limitant le temps passé devant les écrans (télévision, téléphones portables, ordinateurs, consoles de jeux...). De nombreux enfants sont fatigués, non pas à cause de la réforme des rythmes, mais bien parce qu'ils ont un manque de sommeil.

 

La coupure du mercredi est indispensable pour le repos des enfants.

FAUX - La coupure du milieu de semaine a été mise en place pour permettre aux enfants de suivre une instruction religieuse et non pas parce qu'une journée d'interruption du travail scolaire en milieu de semaine s'imposait pédagogiquement. Initialement le jeudi, cette interruption est passée au mercredi en 1972. Par ailleurs, avec cinq jours d'école consécutifs, comme c'est le cas dans la plupart des pays occidentaux, les enfants se couchent à des heures régulières et sont moins fatigués.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 16:04

La polémique enfle sur le soi-disant enseignement de la "théorie du genre" à l'école.


La FCPE, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU tiennent à rassurer les parents et à rappeler en quoi consistent les ateliers "ABCD de l'égalité" lancés par le ministère de l'Education nationale et le ministère des Droits des femmes.

 

Les ABCD de l'égalité visent à éduquer à l'égalité garçon-fille et à travers elle à lutter contre les discriminations sexuelles.

 

L'enseignement de l'égalité entre les femmes et les hommes est prévu par la loi depuis 1989 et les ABCD de l'égalité s'inscrivent dans le cadre des enseignements existants : en éducation physique et sportive, dans les cours d'éducation artistique, d'histoire, etc.


En aucun cas, l'objectif de ces ateliers ne serait d'apprendre l'homosexualité aux enfants dès la maternelle ni de proposer des « travaux pratiques sexuels » en classe, comme le colportent des rumeurs et une instrumentalisation politique.


Il n'existe pas de « théorie du genre » mais il existe de nombreux travaux dits « sur le genre » reposant sur l'idée que les stéréotypes sexués (par exemple : un garçon ne peut pas jouer à la poupée, les filles ne sont pas faites pour être ingénieur, etc.) sont socialement construits, et que la différenciation sexuelle des places occupées dans la société par les hommes et les femmes n'est pas prescrite par la nature.


La FCPE, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU considèrent qu'un projet pédagogique comme celui des ABCD développe l'esprit critique des enfants et peut permettre de lutter contre tous les stéréotypes : racistes, d'âge, de classe, etc.

Les organisations demandent au ministre de tout mettre en œuvre pour informer les familles du contenu réel des ABCD de l'égalité et pour soutenir le travail pédagogique des enseignants au service de la réussite de leurs élèves.

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 15:55

Depuis que le débat médiatique s'est focalisé sur la réforme des temps éducatifs, nous constatons que l'on parle surtout des rythmes... des adultes !

Enseignants déboussolés dans leur travail, parents désorganisés dans leur vie quotidienne, villes connaissant des difficultés financières... On ne compte plus le nombre d'articles ou de reportages pointant les dysfonctionnements dans la mise en place de la réforme, mais très peu sur les bonnes pratiques pourtant nombreuses.

 

Pour nous, c'est une évidence : changer l'Ecole, c'est changer la société.

Changer les rythmes de l'Ecole, c'est donc aussi modifier les rythmes de la société.

Revenir à la semaine de 4 jours et demi demande forcément des adaptations pour ceux qui les entourent : parents, enseignants, animateurs...

 

Depuis plus de 30 ans, la FCPE plaide pour une réforme des rythmes scolaires prenant en compte les besoins des élèves. C'est de la réussite des élèves, de leur avenir et donc de celui de la société dont il s'agit.

Les résultats du système éducatif actuel ne nous satisfont pas : accroissement des inégalités, mal-être des élèves à l'école, sortie prématurée du système sans diplôme ni qualification de près de 150 000 jeunes chaque année... Le constat accablant impose d'agir vite, c'est ce que nous ne cessons de demander !

 

L'Etat s'est engagé en donnant la priorité à l'éducation, et en particulier à l'école primaire, car c'est dès le plus jeune âge que tout se joue.

Tous les acteurs ont maintenant les clés en main pour faire réussir une réforme qui a été prévue pour les élèves.

Aux adultes de s'y adapter, aux communes de jouer le jeu par un double engagement : d'une part, l'engagement politique et budgétaire d'une priorité communale à la jeunesse, d'autre part, un engagement dans la mise en place des projets éducatifs de territoire qui ne peuvent aboutir que dans la concertation avec tous les acteurs éducatifs.

 

C'est un défi de taille que nous pouvons relever tous ensemble !

 

Paul Raoult, président de la FCPE

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:19

La FCPE salue la volonté du ministère de l'Education nationale de mettre fin à la semaine de quatre jours décriée par tous. Néanmoins, le décret proposé est loin de répondre aux attentes de la principale Fédération de parents d'élèves. C'est la raison pour laquelle la FCPE a choisi de s'abstenir sur ce texte.

 

En effet, le maximum de 5h30 par journée de classe, tout comme la limitation à 3h30 de classe le mercredi matin ne sont pas suffisants.

La FCPE rappelle que tous les rapports et travaux sur la journée des enfants mettent en avant la nécessité de ne pas dépasser 5 heures par jour en primaire.

En revanche aucun ne s'oppose à une demi-journée de 4 heures organisée différemment.

 

La Fédération a fait des propositions d'amendement.

Le Ministère a indiqué qu'il examinerait l'ensemble des arguments et amendements débattus lors du CSE pour la rédaction définitive du décret.

La FCPE demande donc que ce projet de décret soit enrichi et amélioré avant sa signature pour faciliter le passage à l'école sur 5 jours pour la grande majorité du territoire national.

 

Pour les enfants d'abord !

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:12
Voeux 2013
Le élus et adhérents FCPE vous souhaitent une excellente année 2013.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 20:47
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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 14:27

S’il est une revendication forte de la FCPE, c’est celle concernant le remplacement des enseignants absents.

 

Aujourd’hui encore, la FCPE dénonce devant cette assemblée, la réduction drastique des moyens qui rend impossible les remplacements.

 

Notre site « OUYAPACOURS » n’a pas pour vocation de recenser les manques de manière exhaustive.

Ceux que nous publions, ne sont qu’un indicateur de la dégradation d’une situation. Nous les publions pour que l’opinion publique, les parents, les citoyens électeurs prennent la mesure d’un pronostic vital engagé. Pour que le Ministre assume la responsabilité qui lui incombe en matière de remplacement des enseignants.

 

 

Ce n’est pas sur les chiffres qu’il faut se concentrer, mais sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer tous les cours auxquels les élèves ont droit avec des remplaçants en nombre suffisant dans chaque académie.

 

L’État a des obligations et la FCPE tient à les lui rappeler à travers cet extrait d’un arrêt du Conseil d’Etat du 27/01/88 : « La mission d’intérêt général d’enseignement qui lui est confiée impose au ministre de l’Education Nationale l’obligation légale d’assurer l’enseignement de toutes les matières obligatoires inscrites aux programmes d’enseignement tels qu’ils sont définis par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur selon les horaires réglementairement prescrits […] Le manque de crédits budgétaires allégué par le ministre de l’Education nationale ne saurait, en tout état de cause, exonérer l’Etat de la responsabilité qui lui incombe"

 

Enseigner est un métier qui s’apprend !

Ne pas améliorer la formation professionnelle des enseignants, c’est s’interdire d’améliorer la réussite des élèves

La FCPE a appelé les députés à rejeter la proposition de loi de Jacques Grosperrin sur la formation des enseignants, examinée en février à l’Assemblée Nationale.

Elle leur a demandé de rétablir un véritable dispositif de formation dans les IUFM, de ne pas confier celle-ci à des instituts privés et de rétablir un cahier des charges national pour l’encadrer.

 

La Cour des comptes a dans un récent rapport pointé les failles béantes de la nouvelle « formation » des enseignants mise en place depuis 2008 qui rejoint l’analyse de la FCPE.

Le Conseil d’Etat a, sur le recours de plusieurs organisations dont la FCPE, annulé les textes promulguant cette « formation » et demandé au ministère de l’Education Nationale de renouer le dialogue avec la communauté éducative.

 

Force est de constater que contre l’avis quasi unanime des organisations représentatives, il a malgré tout été présenté et rejeté, une proposition de cahier des charges qui ne rétablit en rien une formation professionnelle digne de ce nom.

 

Le ministère continue à mettre à temps complet des enseignants sans formation devant des élèves.

Vous entérinez purement et simplement ce que nous contestions depuis des années. La FCPE espère que vous reverrez votre copie avant de présenter ce texte au prochain CSE.

 

../..

 

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 14:15

Le Comité de pilotage de la conférence nationale sur les rythmes scolaires a remis en juillet 2011 un rapport au ministre de l’Education Nationale.

 

Dix propositions, visant à améliorer l'équilibre des rythmes scolaires non seulement sur l'année, mais aussi sur la semaine et la journée, au sein des établissements scolaires primaires et secondaires, y sont formulées.

La mesure principale concerne le retour à 9 demi-journées de classe par semaine.

 

Les journées des écoliers doivent être moins lourdes, allégées en fonction de l'âge de l'élève.

Les propositions ? Cinq heures par jour en primaire et pour les deux premières années de collège, et six heures par jour en 4ème et en 3ème.

A cela s'ajouterait une heure et demie de pause déjeuner et une à deux heures d'accompagnement éducatif par jour, pour un maximum de 23 heures hebdomadaire réparties sur 4 jours et demi.

Ces propositions paraissent davantage conformes aux rythmes des enfants.

 

 

 

 Certaines de ces propositions se rapprochent des revendications de la FCPE comme :

  • 9,  voire 10 demi-journées de classe par semaine ;
  • une pause méridienne de 90 minutes - pas moins - pour tous les élèves ;
  •  une véritable alternance 7 semaines de cours / 2 semaines de vacances tout au long de l’année.

Sur ces bases,  la FCPE est prête à prendre toute sa place pour construire des solutions laissant en partie la place aux possibilités locales et aux besoins des élèves, sans alourdir les journées des élèves et en tenant compte des moments où les élèves sont les plus réceptifs.

 

Malgré ce nième rapport, le ministre décide de ne rien décider !

 

Notamment concernant la semaine de 4 jours, bien qu’unanimement reconnue comme l’organisation la plus mauvaise pour les élèves.

 

La FCPE réclame les mesures qui s’imposent afin que le rythme des enfants de la maternelle au lycée soit- enfin - pris en compte.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 21:14

 

Depuis la rentrée de septembre 2011, 23 092 demi-journées ont déjà été signalées par les parents d’élèves comme autant d’heures de cours perdues car non remplacées.

 

Comme de nombreux remplaçants ont été affectés à l’année dès la rentrée, les problèmes de remplacement se sont multipliés dès la semaine qui a suivi la rentrée.


En tête du triste classement dressé par les parents, l’académie de Lyon remporte la palme, suivie de près par les académies de Toulouse, de Paris, de Créteil, d’Aix-Marseille et de Versailles !

Les disciplines les plus touchées sont le français, les mathématiques et les langues vivantes (principalement l’anglais).
Dans les Pays-de-Loire, 4 disciplines ne peuvent d’ores et déjà plus trouver de remplaçants.

Dans le Tarn, l’Inspecteur d’académie instaure un délai de carence de 48 heures avant de remplacer les enseignants du 1er degré.

A Paris, on fait appel aux recalés du concours de recrutement pour assurer les remplacements en primaire : démonstration est faite du terrible échec de la politique visant à supprimer en masse les postes de remplaçants.

 

A la rentrée 2011, les élèves du 1er degré doivent compter avec 6000 remplaçants en moins, ainsi, au minimum 75000 enfants entre 3 et 10 ans de plus que l’an passé risquent de ne pas avoir d’enseignant en face d’eux en arrivant à l’école le matin.

 

Le gouvernement estime sans doute pourtant qu’il y a encore trop de remplaçants puisqu’il prévoit de supprimer encore 1077 postes de remplaçants au budget 2012 de l’Education nationale.

 

Les parents d’élèves exigent toute la transparence sur les besoins réels en matière de remplacement et sur les dispositions prises par le ministère pour les assurer.


La FCPE appelle les députés et les sénateurs à se saisir de cette question de transparence, à refuser les suppressions des postes de remplaçants au budget 2012 et faire rétablir ceux déjà supprimés.

 

La FCPE appelle à la mobilisation des parents pour qu’ils continuent à signaler les non remplacements sur « ouyapacours » ; elle appelle à défendre le remplacement des enseignants dès le premier jour par des enseignants formés.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 21:30

 

Ambitions FCPE
Des couleurs pour l’Ecole

 

Le document « Ambitions FCPE » a été élaboré de manière collective. Il est le fruit du travail d’ateliers d’écriture organisés au cours de l’année scolaire 2008-2009. Ces ateliers ont bénéficié de la participation active de nombreux militants de la FCPE aussi bien au niveau national, que départemental et local, avec des va-et-vient successifs. Une égale importance a été accordée à toutes les contributions, qu’elles émanent de conseils locaux ou bien d’ateliers composés d’administrateurs départementaux ou nationaux. L’objectif assigné à ces ateliers, était de rechercher des formulations qui fassent consensus, des convergences fortes au sein de notre Fédération et capables de traduire nos ambitions pour l’Ecole de la République. Cette démarche de co-construction pas à pas excluait donc les contributions individuelles. Ce texte est le résultat d’une centaine de séances d’écriture collective qui ont réuni plus de 600 participations de militants. Il proclame les ambitions collectives de la FCPE.
Dans le texte, l’usage du présent ne décrit généralement pas tant l’Ecole (au sens de l’Education nationale) telle qu’elle est aujourd’hui, mais telle qu’elle est souhaitée par la FCPE.


I. L’enfant, l’Ecole, la société

 

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, affirmons que les rapports entre l’enfant, l’Ecole et la société doivent répondre aux principes fondateurs de la République. L’Ecole doit transmettre des valeurs communes, au premier rang desquelles la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité. Le principe de gratuité reste fondamental. Nous affirmons que l’enfant est au centre du système éducatif.

L’Ecole publique développe l’esprit critique et la curiosité pour former des citoyens qui contribuent à la construction d’une société solidaire, démocratique et respectueuse de l'environnement. Au-delà des savoirs qu’elle transmet, l’Ecole apporte à tous des repères et des moyens pour vivre en société : s’exprimer, analyser, comprendre, construire avec d’autres sur la base des savoirs acquis.

L’élève à l’école, au collège, au lycée, reste avant tout un enfant, un adolescent, un adulte en devenir. Un des objectifs est d’amener l’enfant à découvrir et développer ses potentialités. L’Ecole fournit à chaque élève les outils pour apprendre à apprendre. En même temps, elle l’aide à mieux se connaître et à élargir ses capacités et ses facultés d’adaptation, à être acteur de son développement personnel.

Dans ce cadre collectif d’apprentissage, l’enfant doit être respecté comme individu : dans sa personnalité, dans son histoire personnelle et culturelle, dans ses différences (dont éventuels handicaps, etc.), dans ses rythmes, dans son développement. Le temps d’école, certes important, n’est qu’un des temps de la vie des enfants. Le système éducatif doit, d’une part, tenir compte de l’évolution de l’élève en fonction de son âge et de ses rythmes chronobiologiques et, d’autre part, tenir compte des mutations de la société.

L’Ecole républicaine instruit et contribue à éduquer et à socialiser. Elle permet d’acquérir des savoirs, des savoir-faire, des savoir-être et des outils méthodologiques. Elle favorise aussi la découverte de la vie culturelle, artistique et sportive. L’Ecole assure l’éducation à l’orientation et la découverte du monde du travail et des métiers.
La FCPE considère que l’accès au sport et à la culture doit être, comme la scolarité, gratuit pour tous les élèves (musique, arts plastiques, théâtre…).

Pour ouvrir les élèves au monde, il est primordial de les initier au questionnement afin qu'ils développent leurs capacités de réflexion, qu'ils goûtent tôt à la philosophie, aux langues, aux sciences, à la culture et aux arts, aux approches des sciences économiques et sociales.

L’Ecole amène les élèves à comprendre, à s’approprier et à respecter les règles communes permettant la vie en société ; elle favorise le développement de leur esprit critique afin qu’ils deviennent des citoyens libres et éclairés.

A travers l’éducation donnée à l’Ecole, l’élève découvre des repères communs, un ensemble de connaissances relatives à notre société et au monde qui nous entoure, des valeurs communes. Lieu d’apprentissage collectif, l’Ecole intègre par ailleurs la diversité comme source d’enrichissement mutuel.

Lieu de vie, l’établissement scolaire valorise la curiosité ; il cultive l’envie d’apprendre et donne le goût de l’investissement au service de la collectivité ; il éduque à la citoyenneté et favorise l’apprentissage de la pratique de la démocratie.

La société, en particulier à travers l’Ecole, protège les enfants dans le respect de l’ordonnance de 1945 sur la protection des mineurs. La responsabilité de l’enfant ne peut être engagée au même niveau que celle des adultes.

L’évaluation doit souligner la réussite et non l’échec afin de valoriser la progression, le développement de l’enfant : l’erreur participe aussi à la construction de la réussite. Il importe de « positiver » l’expérience.

 


II. Parents d’élèves, parents fédérés et communauté éducative

 

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, défendons de fortes convictions dans notre volonté d’être des parents d’élèves actifs, dans notre volonté de proposer aux parents de se regrouper au sein de notre fédération, et dans notre conception de la communauté éducative dans laquelle nos enfants effectuent leur parcours scolaire. Nous défendons aussi l’exigence du respect individuel et collectif des parents d’élèves.

La consolidation des liens entre enfants, parents et école apporte un cadre sécurisant et rassurant pour l’enfant dans ses apprentissages. Pour nous, l’accompagnement de la scolarité des enfants par les parents se réalise en partenariat avec les acteurs du système éducatif. Aussi demandons-nous que l’obligation du dialogue avec les parents soit inscrite dans la définition des missions des enseignants et qu’elle soit prise en compte dans leur formation.

Nous, parents d’élèves, faisons partie de la communauté éducative aux côtés de tous les acteurs intervenant dans le cadre scolaire : personnels de l’Education nationale − enseignants ou non enseignants −, personnels et élus des collectivités territoriales. Ensemble, nous participons de la coéducation. A ce titre, chacun intervient auprès des enfants en fonction du contexte dans lequel ces derniers évoluent et de leur niveau de développement.
Faire vivre ce précepte de coéducation suppose que chacun soit conscient de sa place et de celle des autres acteurs de la communauté éducative. Cela implique d’informer les différents membres de cette communauté de leurs droits et devoirs respectifs, de les former à leurs fonctions, ainsi que d’évaluer les pratiques de mise en œuvre.

Le représentant de parents d‘élèves dépasse ses seuls intérêts particuliers immédiats pour prendre en compte les intérêts de tous les enfants. Les parents d’élèves fédérés sont des bénévoles qui apportent au système scolaire un regard de parent citoyen.

La loi d’orientation de 1989 et le décret d’août 2006 reconnaissent et définissent la place des parents d’élèves dans la communauté éducative. Pour nous, c’est une avancée quant à la reconnaissance de notre implication dans le système éducatif, mais nous revendiquons néanmoins un véritable statut du représentant de parent fédéré qui, au-delà du Code de l’éducation, soit inscrit dans le Code du travail et le Code civil et bénéficie de moyens pour assurer ses missions.

Nous réaffirmons la nécessité d’existence des associations de parents d’élèves fédérées à l’échelon national et œuvrant pour une réelle participation des parents d’élèves dans la communauté éducative. Chaque parent d’élève a la possibilité de joindre ces associations au sein de l’établissement fréquenté par ses enfants. Nous proposons l’adhésion à tous les parents. Notre travail d’information et l’expression de nos convictions y contribuent.

Il appartient à notre Fédération d’occuper pleinement sa place. Elle ne doit pas se contenter du rôle que l’institution veut bien lui concéder. La FCPE se veut une force d’information, de formation, de réflexion, de représentation et de propositions. Elle exerce un rôle de médiation. Elle est un interlocuteur privilégié et un acteur de la vie politique locale pour tous les aspects ayant un impact sur la scolarité des enfants (contrats éducatifs locaux, projets de réussite éducative…). La position d’une fédération de parents d’élèves ne doit pas être masquée par des témoignages individuels et contradictoires de parents non fédérés.

Toutes nos actions et propositions sont en accord avec nos valeurs. C’est pourquoi, lorsqu’il le faut, nous savons nous opposer à la vox populi.

 

III. Pour un service public d’éducation ambitieux et des politiques publiques renforçant la cohésion sociale

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, sommes porteurs d’une conception ambitieuse du service public d’Education nationale. Nous revendiquons des politiques publiques fortes capables de renforcer la cohésion et les solidarités sociales. Celles-ci doivent contribuer à ce que le service public d’Education assure ses missions et son rôle d’ascenseur social. De la maternelle jusqu’à l’obtention des diplômes, l’Ecole est un investissement pour l’avenir.

Une société qui croit en l’avenir se doit d’être ambitieuse pour son Ecole et susciter un élan novateur pour la formation de citoyens responsables et acteurs dans une société solidaire et humaniste. L’Ecole publique, gratuite et laïque doit être une des premières préoccupations de la Nation. Celle-ci a la charge d’assurer une éducation de qualité pour tous les enfants présents sur le territoire national dès l’âge de deux ans à la demande des parents, et au-delà de 16 ans dans la mesure où le jeune le souhaite.

Les politiques de l’Education nationale garantissent l’égalité d’accès au savoir et à une offre de formation de qualité sur l’ensemble du territoire pour tous les enfants et les jeunes, quels que soient leurs origines, leur culture, leur vécu et leur environnement. Ils ont un égal droit à la formation et accès à tous les examens. Les programmes et les diplômes doivent être nationaux.

Nous réaffirmons que les financements publics doivent être uniquement destinés aux établissements publics pour financer un service public d’éducation de qualité. L’information sur l’orientation doit rester du domaine public. Nous refusons la marchandisation, ainsi que l’externalisation de la prise en charge des difficultés scolaires. Les élèves en « décrochage » doivent pouvoir réintégrer le système scolaire à tout moment. L’école doit être son propre recours.

L’Etat finance l’Education nationale. Il fixe les objectifs précis des politiques éducatives. Il reste le garant de l’harmonisation et de l’égalité sur l’ensemble du territoire. L'égalité de traitement scolaire est partout assurée grâce à l'instauration d'une péréquation pour le financement du service public d'Education nationale.

L’Etat et les collectivités locales définissent, en concertation et en cohérence, dans le seul intérêt des usagers, les prestations et actions qui, dans le cadre de leurs compétences et du service public de l’Education nationale, répondent aux besoins et/ou contribuent à l’épanouissement de l’élève : restauration, conditions d’accueil dans les établissements, voyages et classes transplantées, accès à la culture, activités périscolaires…

Les politiques éducatives auront d’autant plus d’efficacité sur le plan de la mixité sociale et de la lutte contre les inégalités qu’elles trouveront un écho dans les autres politiques publiques.


Nos trois engagements collectifs

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, nous engageons à agir en faveur d’un service public d’Education fondé sur les valeurs de liberté, égalité, fraternité et laïcité ; pour une Ecole qui respecte l’enfant dans sa globalité et forme des citoyens libres et éclairés pour une société toujours plus juste et solidaire.

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, nous engageons à exercer notre vigilance, notre droit d’alerte, et à être toujours plus une force de proposition et de rassemblement au service de la réussite de tous.

Nous, parents d’élèves fédérés au sein de la FCPE, nous engageons à respecter et à promouvoir les valeurs et principes développés dans cette déclaration solennelle.

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